Elodie nous raconte son aventure capillaire et comment elle a appris a aimer ses cheveux frisés

Elodie, Manager RH à Paris

As-tu en mémoire une anecdote à nous raconter ?

Quand j’étais jeune, je rêvais de porter une frange. C’était à la mode et je trouvais cela formidable. Bien sûr, lorsqu’on a les cheveux bouclés, ça s’avère…. impossible mais qu’importe, j’étais décidée !

Avec l’aide d’une amie, j’ai fait cette fameuse frange… Ca a été la catastrophe ! J’ai été contrainte de porter des serres têtes et de nombreuses barrettes pour cacher le fiasco. Après ça, je n’ai plus osé tenter des folies capillaires.

En ce moment, tu les portes comment le plus souvent ?

La semaine, je les attache en chignon bas ou haut et le weekend, ils sont détachés.

Un déclic, pas de déclic pour ton passage au naturel ?

J’ai toujours eu une relation particulière avec mes cheveux :

Tantôt je m’émerveillais de leur épaisseur et de leurs jolies boucles, tantôt ils m’exaspéraient et je rêvais de les avoir très lisses, longs et très plats à l’instar de nombreuses stars afro-américaine. J’ai alterné pendant de nombreuses années entre des waves et mes cheveux au naturel.

Un jour, sur un coup de tête, j’ai décidé de faire un tissage et là….ça a été le drame ! Je ne parvenais pas à me coiffer car le tissage était trop serré et les mèches, de mauvaises qualités….. J’étais incapable de me coiffer.

Depuis ce jour, j’ai décidé de garder mes cheveux naturels. J’ai également appris à les aimer avec leurs forces et leurs imperfections. J’ai surtout arrêté de me projeter sur des canons de beauté éloignés de ma typologie de cheveux.

Pourquoi as-tu voulu passer au naturel ?

J’ai voulu passer au naturel pour plusieurs raisons :

  • Je n’avais plus les moyens financiers et le temps nécessaires pour m’occuper de mes cheveux après waves et refaire les retouches nécessaires
  • J’avais envie de reprendre du volume et d’essayer de nouvelles coiffures
  • J’avais conscience de les abimer en les soumettant régulièrement à un traitement chimique

Est-ce que tu réussis à les assumer au quotidien ? Si oui, comment ?

S’il est vrai que j’aime chaque jour un peu plus mes cheveux, je rencontre encore des difficultés à les assumer et à les laisser vivre leur vie. Mes boucles trop serrées, les frisottis, le shrinkage sont autant de défis quotidiens pour moi. Mais j’apprends petit à petit à les laisser en paix, s’exprimer, se rebeller et tant pis si ma coiffure n’est pas parfaite ! Il m’arrive parfois d’aller au bureau avec des nattes ou des tresses, choses que je n’aurai jamais faite il y a 3 ans.

Comment décrirais-tu ta relation avec tes cheveux ?

J’aurai tendance à dire que nous vivons une formidable relation de « je t’aime moi non plus » !

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